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LaPorteSansPorte

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18 novembre 2016

TU ES L'ANGE

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Photo by Arkadiy Kurta

 

 

 

 

Un de ces jours,

je verrais un ange,

une femme au sourire

éclatant, la vibration

douce d'une vie

animée de passions.

 

Te dire enfin,

te murmurer, hier

et demain, embrasser

ta main, sentir

ton parfum, le souffle

de tes pensées,

le rythme de ta respiration.

 

Sortir de la gare,

sauter du train

dans le  monde vivant

qui nous attend,

te faire rire,

boire ton sourire

qui nourrit mes pensées.

 

Tu es l'Ange qui

me fais rêver, tu

es celle qui m'aspire

vers le ciel, à travers

les nuages, loin de tout,

vers toi, mon étoile.

 

Jean Prod'homme

 

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17 novembre 2016

De çi - De là

abbott-handerson-thayer - Angel two

                                                                            Abbott Handerson Thayer - Angel

 

Des mots

par là

qui se promènent.

Des mots,

encore une fois

qui me ramènent,

à Toi.

Jean Prod'homme

3 janvier 2007

Votez Violette

Ayesha_Bellydancer_1960

2007,

sera l'année de Violette.

C'est écrit, partout,

sur les murs des forêts,

dans les fondations du ciel.

L'eau qui coule chante

comme Violette.

En fait,

c'est Vio qui chante le mieux,

il ne faut pas le dire c'est une surprise.

Allez votez en 2007

pour une femme

qui n'est pas un objet politique.

Allez votez pour la voix de Violette.

http://www.festivalderomans.com/index.php

2007, une année de musique et de fleurs,

2007, une année de V.

9 juillet 2006

Depuis

Estampe__Portrait_de_la_courtisane_Hanaogi_de_la_maison_Ogiya_v_tue_d_un_surkimono

Je regarde le portrait

réalisé par Utamaro

de la courtisane Hanaogi

de la maison Ogiya

vêtue d’un surkimono.

Je la regarde sans la voir.

Je longe les galeries du musée,

je sors respirer dans le jardin.

Un banc de bois vert pale.

Un siège pour soupirer,

t’attendre sans espérer.

Depuis que tu m’as dit,

depuis, ce jour là, depuis,

tu n’es plus là.

Un rêve sans fin.

Je veux continuer d’y croire.

Tu sais bien, tu le sais.

Je ne pourrai jamais

arrêter de t’aimer.

J’ai trop envie du soleil

qui joue dans tes yeux

timidement capricieux.

J’ai envie de ta démarche

puissante et souple

qui fait danser ta jupe noire

ample et volante.

Je vais te reconnaître

découvrir la magie de tes pieds

et les noyer de mes larmes.

Tu peux piétiner ma vie,

tu n’écraseras pas mon cœur.

Velvet…

Oh, Velvet…

12 février 2006

Après la vie, c’est toi

Peintre et graveur japonais de grande renommée, Utamaro Kitagawa

s'est fait remarquer par son art des estampes érotiques où son but

ultime est de représenter la beauté féminine sous son meilleur jour.

Né en 1753 (ère Edo), UTAMARO Kitagawa débute sa carrière en

1775 en peignant des portraits d'acteurs qu'il signe par le

pseudonyme d'Utagawa Toyoaki.

Aux environs de 1783, Utamaro commence une coopération réussie

avec l'éditeur Tsutaya Juzaburo.

Ensemble, ils éditent plusieurs illustrations de livre. Les premiers

travaux d'Utamaro, du style ukiyo-e ("monde à la mode"), sont alors

fortement influencés par Torii Kiyonaga et Harunobu.

Ce n'est qu'à partir de 1780 qu'il commencera à signer du nom

d'Utamaro, se spécialisant par la même occasion dans la

représentation de la femme japonaise, les bijin-ga

("beautés féminines") et exagérant les styles.

En effet, le style d'Utamaro Kitagawa consiste à dessiner ses

personnages avec une physionomie déformée.

Ses femmes sont idéalisées avec des corps parfois très grands

et minces, des visages allongés, encadrés par une longue chevelure

couleur de jais qui contraste avec la couleur pâle du corps et de

l'arrière plan de la peinture.

Les nez sont extrêmement longs et, les yeux et la bouche sont

représentés par de petites fentes à peine visibles.

Les formes quant à elles sont élancées et graciles et Utamaro

se plait à peindre les femmes dans leurs occupations quotidiennes,

réussissant à mettre en valeur aussi bien une courtisane

qu'une servante.

Portrait de Naniwaya Okita

portrait_de_naniwaya_okita__estampe_2

Estampe

Pour te voir, femme unique,

je suis retourné au début de l’année 2005.

Le 2 janvier, à 14h33 je parcourais les galeries

du Grand Palais, à ta recherche.

Les Pêcheuses de coquillages ne sont plus seules.

Elles s’appellent maintenant les pêcheuses d’abalones

et font partie d’un triptyque

d’estampes ôban daté de 1797-1798.

C’est toujours mon oeuvre préférée.

Celle qui te ressemble.

Celle qui me rappelle.

Les cigognes qui se promènent à Strasbourg,

Les flamands roses, dans le Bois de Vincennes.

Les barques au bois de Boulogne,

Un cocktail au Chalet des îles.

Tes longues jambes, ton doux sourire.

A travers la vitre du Sofitel, à Marseille,

C’était le Vieux Port.

Le soleil n’en finissait pas de se coucher.

Tu étais là, patiente et un peu timide.

Je t’aimais trop, déjà.

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4 février 2006

Harmonie


Utamaro Kitagawa composa des ensembles remarquables :

Dix Etudes de physionomie féminine

Dix Types de visages féminins

Douze Heures des quartiers de plaisir

Le Cadran solaire des jeunes filles

Le Miroir choisi des occupations féminines

Ces œuvres se caractérisent par l’harmonie subtile et variée de la

gamme colorée qu’équilibrent de larges masses noires, grâce à un

usage exceptionnel du nishiki-e, ou gravure polychrome.


Portrait de la serveuse Okita de la maison de thé Naniwaya

estampe__portrait_de_la_serveuse_okita_de_la_maison_de_th__naniwaya1

Estampe D'Utamaro Kitagawa


Plus je regarde les estampes d’Utamaro,

plus je te vois,

plus tu es là.

Paradoxe de la couleur et des brouillards,

je suis transporté à Londres,

dans le monde du maître de l’esthétique du sublime,

Turner, le magicien des variations atmosphériques.

Et toi, tu me suis ?

Avec ton petit sac en velours rouge,

là où tu ranges les clefs de ta vie,

les codes de nos excès.

Femme totale, embrassée par le vent

qui courre le long de la Tamise.

Ton petit sourire, triste et volontaire,

semble me dire, ce n’est pas moi, ce n’est

pas possible…

Pas besoin, pas envie de te parler.

Juste écouter les cloches du Parlement.

Me laisser bercer par ton regard immense

je prends ta main, je te prends par la main

Mon trésor, l’île de mes sens.

2 février 2006

Rêve de rien, tout de Toi

Utamaro Kitagawa, est également célèbre pour

ses livres illustrés qui témoignent de son don

raffiné de l'observation :

         Livre illustré des insectes, en 1788

           Dons de la marée basse, en 1789

  Poèmes satiriques sur les oiseaux, en 1790

Cependant, il reste surtout le portraitiste

inlassable du charme féminin, de l'expression

des visages triomphants ou lassés, du traitement

des chairs nues, selon une représentation très

personnelle de femmes  okubi-e

c'est à dire, de femmes "aux grands visages".

             Midorigi de la Wakamatsuya

           midorigi_de_la_wakamatsuya__1785_1795

                    1785 - 1795

C'est là que je te retrouve, que je te revois,

Au détour de la route, surplombant le lac,

tu marchais ou tu glissais.

Ta jupe noire, longue et plissée,

lisse et moirée me fascine.

Pendant que tu t'installes dans ma petite

voiture verte que tu trouves amusante et

pétaradante, comme une Austin Healey

des années 60, je regarde tes pieds, j'admire

leur souplesse et leur courbure aérienne.

Je ne te connais pas mais j'ai une envie

irrésistible de tes pieds.

Je ne sais pas encore si tu es belle,

je ne me suis pas posé la question.

Tu es comme dans mon rêve :

sauvage, fragile, terriblement féminine.

Douce et passionnée. Surement et

intimement très sensuelle.

Mais tu sembles habituée à cacher tes

sentiments.

Et pourtant tes cheveux me tournent la tête

et ton regard me dit des choses qui n'existent

nulle part, sauf en toi.

Oui, Toi de Moi.

Toi le V de ma vie.

31 janvier 2006

Les Pêcheuses de coquillages

Utamaro Kitagawa est le grand maître japonais de l’estampe.

Né à Edo en 1753, il commencera par publier des œuvres

sous les noms de Toyoaki ou de Toyosho, avant de prendre,

en 1782, le nom de Utamaro Kitagawa, sous lequel il restera

l’un des plus célèbres maîtres de l’ukiyo-e.

Hana-Ogi de Ogi-Ya

estampe____hana_ogi_de_ogi_ya2

Estampe d’Utamaro Kitagawa

Les Pêcheuses de coquillages, c’est une estampe de 1798.

c’est mon oeuvre préférée.

Celle qui te ressemble. Où on peut te voir.

Je regarde ta longue fine chevelure noire,

ton torse mince avec de petits seins ronds et innocents.

Tu portes ta jolie jupe d’ample coton rouge,

mélancolique et plissée.

Tes pieds fins glissent dans l’eau et chatouillent les petits

poissons faits de noir et de blanc.

Mon Amour, Dimanche j’irais te voir ;

si tu ne bouges pas…

Si tu restes à Paris,

au musée Guimet.

5 juin 2005

Dimanche matin

Bambous
La poésie de l'encre, au musée Guimet

bambou

La Porte Sans Porte marche

J'aime bien le dimanche matin.
J'aime me promener dans ma ville.
Les gens sont heureux de sortir.
Acheter des gâteaux chez le pâtissier.

Les femmes, détendues,
dans la rue, c'est rare
promènent leurs grands paniers tressés.
Elles vont au marché.

Je suis là ; au milieu de ces vies croisées.
Je ne fais jamais rien de spécial,
les dimanches matins
que j'aime bien.

Les couples de tous âges sont plus heureux.
Les solitaires sont plus seuls.
Les enfants goûtent la douceur de leurs envies.

Je passe devant le magasin de vêtements
de ma Ritournelle, elle est là.
Si belle, mystérieuse et envoûtante.
Elle est sage, à la caisse.

Je l'ai croisée deux fois dans la rue.
A chaque fois elle m'a regardé sans me voir,
transpercé de son regard noir,
trop dur, indifférent, déchirant mes pauvres sentiments.

Je suis La Porte Sans Porte.
Je me sens bien de vivre sans vivre.
Je respire et j'expire les souvenirs.
Je marche et je regarde.

3 juin 2005

Train pour l'Australie

Pornic, La Rue du Milieu

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LaPorteSansPorte fait un clin d’œil à Blaise Cendrars

attablé au Café des Sports de Melbourne.

J’adore le train.

A chaque fois, une nouvelle vie, un nouveau voyage.

J’adore les jeunes filles en fleur.

Proust aussi les aimait. Etait-il Lesbien ?

A chaque fois, le cœur se serre, à Asnières.

C’est encore et toujours le train,

il faut que je lise le Blaise et le Cendrars,

plus rien ne me rappelle.

Un blog de train, ou un train de blogs.

Partir, encore. Partir, dit-elle.

La Normandie, où elles étaient les muses absolues.

Sagan et Duras, l’incarnation des phrases

et la culture des mots.

Ca ne sert à rien d’être beau.

Sartre non plus n’était pas beau.

Aujourd’hui, l’écrivain doit être rentable,

embaucher un comédien, de train,

genre « Trois minutes pour convaincre ».

Billets, s’il vous plait.

Concorde, ça suffit.

Les pieds c’est ici.

Le soufflet grince,

le bogie Wollie.

Chaussures pointues et parfum pentu.

Je me lève et j’arpente.

Je vous embrasse les pieds,

mes dorades adorées.

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