Train pour l'Australie
Pornic, La Rue du Milieu
LaPorteSansPorte fait un clin d’œil à Blaise Cendrars
attablé au Café des Sports de Melbourne.
J’adore le train.
A chaque fois, une nouvelle vie, un nouveau voyage.
J’adore les jeunes filles en fleur.
Proust aussi les aimait. Etait-il Lesbien ?
A chaque fois, le cœur se serre, à Asnières.
C’est encore et toujours le train,
il faut que je lise le Blaise et le Cendrars,
plus rien ne me rappelle.
Un blog de train, ou un train de blogs.
Partir, encore. Partir, dit-elle.
La Normandie, où elles étaient les muses absolues.
Sagan et Duras, l’incarnation des phrases
et la culture des mots.
Ca ne sert à rien d’être beau.
Sartre non plus n’était pas beau.
Aujourd’hui, l’écrivain doit être rentable,
embaucher un comédien, de train,
genre « Trois minutes pour convaincre ».
Billets, s’il vous plait.
Concorde, ça suffit.
Les pieds c’est ici.
Le soufflet grince,
le bogie Wollie.
Chaussures pointues et parfum pentu.
Je me lève et j’arpente.
Je vous embrasse les pieds,
mes dorades adorées.